Une chasse brutale de la Liane a détruit le port de plaisance de Boulogne sur mer le 9 janvier 2022
Le port de plaisance après la chasse de la liane le 9 janvier 2022
Le port de plaisance quelques mois plus tôt
Une purge violente de la Liane sans raisons apparentes au regard de la météo
Rappel des circonstances du sinistre
9 janvier 2022 :
Eléments de marée : Coeff : 65 – Marée Haute : 4h35, 8.04 m – Marée basse : 11h52, 2,17 m
Chasse à 9h30
: Marée descendante (PM +4h55) – Hauteur d’eau : 3,65 m
A 11h30, le constat est sans appel :
Les installations du port de plaisance sont détruites et un bateau de plaisance a été coulé
.
Les témoins de la scène, présents sur le marché du dimanche quai Gambetta, évoquent des vagues importantes et un fort courant.
Les précédentes 24 heures, un certain cumul de précipitation (19mm)avait été enregistré sans pour autant susciter une alerte inondation de la Liane…
Les éléments de marée le 8 janvier (un samedi) étaient les suivant : Coefficient 70 – Marée haute : 16h14, 8.4 m – Marée basse : 23h30, 1.88 m
A 18 heures, la hauteur d’eau était de 7.23 m (6.04 m à 19h00).
A notre connaissance, il n’y a pas eu de lâcher d’eau ce jour-là.
Les images qui précèdent ont été prises le lundi 21 février.
Eléments de marée : Coefficient : 88 – Marée haute : 2h46, 8.63 m – Marée basse : 10h00, 1.38 m
Contrairement au 9 janvier aucune précipitation n’a été enregistrée dans les précédentes 24 heures et malgré une marée montante le courant généré se propage à l’intérieur des installations de plaisance tandis que le chenal ne subit aucun remous.
Conclusion
Visiblement, les lâchers d’eau de la Liane ne tiennent pas compte du mouvement des marées alors que très logiquement le flux montant de la marée montante contrarie le courant généré par un lâcher et qu’à l’inverse, le reflux de la marée descendante accentue ce courant.
Ce constat amène une question : Existe-t-il une stratégie qui préside à la programmation des lâchers ou est-ce l’urgence d’un risque d’inondation et/ou le confort d’aménagement des horaires du personnel de la Région qui détermine la nécessité et l’importance de ces lâchers ?
Un lâcher d’eau brutal comme celui du 9 janvier met en péril les installations et constitue une mise en danger des usagers et personnels du port de plaisance.
Le 9 janvier des installations ont été détruites et un bateau coulé : Faudra-t-il qu’il y ait des blessés ou des morts pour prendre des mesures afin d’éviter que ce type d’incidents ne se reproduise ?
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Les plaisanciers paient un service qui implique que leur sécurité soit assurée et attendent des réponses qui leur garantissent l’assurance que des évènements destructeurs récurrents comme celui du 9 janvier ne puissent se reproduire.
